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Notre passion pour l’électroménager ne date pas d’hier. Si toutes les histoires commencent par « Il était une fois », découvrez quel était le contexte de cette « fois » où tout a commencé pour Corbeil.
La Seconde Guerre mondiale est terminée. La plupart des Québécois se servent de glacières comme réfrigérateur. Les marchands de glace se promènent dans les ruelles pour vendre des morceaux de glace.
Détectant un besoin grandissant, Ernest Corbeil décide de se rendre en Ontario et aux États-Unis avec un camion pour le remplir de réfrigérateurs pour les revendre à ses amis Roland Faucher, le Roi des bas prix, et Gaston Clermont : deux hommes d’affaires qui possèdent tous deux un magasin d’électroménagers.
Au lieu de rester revendeur, Ernest envisage de décupler ses profits en ouvrant son propre magasin.
Ernest fonde Corbeil Électrique. Le premier magasin ouvre au 2392, rue Beaubien à Montréal, tout juste à côté du cinéma. Nous sommes en plein essor de l'industrie des appareils électroménagers. À ses débuts, Corbeil réalise un chiffre d’affaires de 10 000 $.
Pour bien servir sa clientèle, Ernest tient à livrer les électroménagers rapidement. Il lui arrive de même de charger son camion pour suivre ses clients jusque chez eux avec leurs électroménagers. Le décor du premier Corbeil est plutôt rudimentaire. L’idée, c’est d’avoir le plus grand choix possible.
La télévision devient de plus en plus populaire. Ernest Corbeil, qui ne parle pourtant pas un mot d’anglais, réussit tout de même à devenir le distributeur et vendeur exclusif du manufacturier de téléviseurs Crosley.
En plus des électroménagers, Ernest ajoute donc les téléviseurs sur son plancher.
Vers 1953, le magasin de Beaubien va tellement bien qu’Ernest embauche ses deux plus vieux fils, René et André, pour lui donner un coup de main.
René et André Corbeil souhaitent posséder leur propre magasin. Leur père les endosse afin qu’ils ouvrent un deuxième Corbeil Électrique sur la rue Saint-Hubert.
Pour compléter leur offre, ils créent une alliance avec un magasin de meubles un peu plus haut sur la rue Saint-Hubert.
Ernest Corbeil décède. Il lègue le magasin sur Beaubien à son fils Raymond. Les téléviseurs disparaissent du plancher et la succursale déménage sur la rue Bélanger.
En raison de la compétition féroce que se livrent René et Raymond, la boutique sur la rue Bélanger finit par fermer.
René Corbeil délaisse ses magasins pour s’occuper davantage de ses 23 chevaux de course à sa ferme d’Oka. C’est son fils Michel, qui veille de plus en plus aux intérêts de l’entreprise familiale.
Jean Corbeil, le frère de René, qui travaille au magasin de St-Hubert depuis 1960, voit également à la bonne marche du magasin. Il contribue au succès de Corbeil durant 48 ans.
Les micro-ondes font leur entrée sur le marché. Lorsqu’ils les voient pour la première fois dans les magasins, les personnes âgées regardent ces nouveaux appareils comme si c’était des télés. Les Corbeil sont les premiers et sans doute les meilleurs vendeurs de micro-ondes au Québec. Ils ouvrent même une cuisine-école au deuxième étage de leur magasin de la rue Saint-Hubert pour expliquer aux gens comment se servir d’un micro-ondes. C’est même la légendaire Jeanne Benoît qui donne les cours du soir qui deviennent très populaires.
Les laveuses à chargement frontal arrivent au Québec. Les Européens réussissent à convaincre l’équipe de Corbeil qu’elles nettoient mieux, tests à l’appui. Ce type d’appareil finit par gagner en popularité.
Les électroménagers en acier inoxydable font aussi leur entrée, tout comme les panneaux noirs amovibles qu’on pouvait fixer et enlever sur les électroménagers. Ces panneaux noirs ne font pas long feu.
Ouverture du deuxième magasin Corbeil à Laval, Autoroute 440, en présence de personnalités connues, dont le légendaire hockeyeur Jean Béliveau.
Pour compléter son offre, Corbeil crée une autre alliance avec un magasin de meubles, cette fois à Laval. Il suffit de traverser un couloir pour y accéder.
René Corbeil possède maintenant trois magasins qui génèrent des ventes de 40 millions et emploient une soixantaine de personnes, surtout des vendeurs. La force de Corbeil reste la même : acheter en grosses quantités pour vendre au meilleur prix possible.
Corbeil prend de l’expansion en ouvrant un troisième magasin sur le Chemin Chambly à Longueuil.
Michel Corbeil décède très jeune, à l’âge de 40 ans. Il devait prendre la relève de son père. René Corbeil n’a pas la santé pour continuer, il vend son entreprise.
Cantrex veut faire en sorte que Corbeil soit reconnu comme étant le seul spécialiste de l’électroménager. L'entrprise met un terme aux alliances avec les deux magasins de meubles. Corbeil Électrique devient alors Corbeil Électroménagers. Les magasins renouvellent leur décor. Les ouvertures de magasin se multiplient. Michel Sirois devient le premier franchisé de Corbeil Électroménagers à Longueuil.
Corbeil obtient le titre de recrue de l’année dans le cadre des prix de reconnaissance ENERGY STAR de l’Office de l’efficacité énergétique de Ressources naturelles Canada.
À la fin avril, General Electric Capital vend Cantrex à Sears Canada.
Sears double ses profits au deuxième trimestre grâce à l’acquisition du groupe Cantrex et sa filiale Corbeil.
Corbeil obtient le titre de recrue de l’année dans le cadre des prix de reconnaissance ENERGY STAR de l’Office de l’efficacité énergétique de Ressources naturelles Canada.
À la fin avril, General Electric Capital vend Cantrex à Sears Canada.
Sears Canada vend le Groupe Cantrex, mais conserve Corbeil
Selon une enquête de « Protégez-vous », les conseillers de Corbeil sont très appréciés. Ils n’essaient pas de vendre à tout prix.
D’après une enquête de « Protégez-vous », Corbeil fait partie des entreprises offrant le meilleur service à la clientèle.
Corbeil redevient 100 % québécoise. Pour se rapprocher des consommateurs et faire en sorte que le Québec regagne l’un de ses fleurons, Groupe Amiel fait l’acquisition de Corbeil Électroménagers en 2017. Avant cette transaction, l’entreprise était passée des mains de la famille Corbeil à celles de Cantrex, puis de Sears Canada.
Groupe Amiel s’engage à soutenir la croissance de la bannière Corbeil, notamment par l’entremise de son réseau de franchisés.
Voilà une année des plus excitantes pour Corbeil qui célèbre ses 70 ans. Cette année charnière est aussi l’occasion de dépoussiérer la marque afin de recréer une complicité avec les consommateurs. Pour ce faire, la campagne « Mille mercis » est lancée pour témoigner notre gratitude envers notre ancien porte-parole Yves Corbeil, nos franchisés, nos fidèles employés et, notre chère clientèle.
Corbeil fait prendre un 180 degrés à son image de marque
Alors que l’ensemble du marché communique majoritairement des promotions et des prix, Corbeil privilégie une nouvelle stratégie publicitaire afin de ne pas mettre l’emphase sur le discours « prix ».
Corbeil tend à se positionner comme un acteur qui voit aux moindres préoccupations de sa clientèle, en privilégiant avant tout sur l’humain et ses valeurs. L’entreprise ne cherche plus à être perçue comme un détaillant, mais comme un allié engagé envers la satisfaction de sa clientèle, envers les collectivités et l’environnement.
Notre passion pour l’électroménager ne date pas d’hier. Si toutes les histoires commencent par « Il était une fois », découvrez quel était le contexte de cette « fois » où tout a commencé pour Corbeil.
La seconde guerre mondiale est terminée. La plupart des Québécois se servent de glacières comme réfrigérateur. Les marchands de glace se promènent dans les ruelles pour vendre des morceaux de glace.
Détectant un besoin grandissant, Ernest Corbeil décide de se rendre en Ontario et aux États-Unis avec un camion pour le remplir de réfrigérateurs pour les revendre à ses amis Roland Faucher, le Roi des bas prix, et Gaston Clermont : deux hommes d’affaires qui possèdent tous deux un magasin d’électroménagers.
Au lieu de rester revendeur, Ernest envisage de décupler ses profits en ouvrant son propre magasin.
Ernest fonde Corbeil Électrique. Le premier magasin ouvre au 2392, rue Beaubien à Montréal, tout juste à côté du cinéma. Nous sommes en plein essor de l'industrie des appareils électroménagers. À ses débuts, Corbeil réalise un chiffre d’affaires de 10 000 $.
Pour bien servir sa clientèle, Ernest tient à livrer les électroménagers rapidement. Il lui arrive de même de charger son camion pour suivre ses clients jusque chez eux avec leurs électroménagers. Le décor du premier Corbeil est plutôt rudimentaire. L’idée, c’est d’avoir le plus grand choix possible.
La télévision devient de plus en plus populaire. Ernest Corbeil, qui ne parle pourtant pas un mot d’anglais, réussit tout de même à devenir le distributeur et vendeur exclusif du manufacturier de téléviseurs Crosley.
En plus des électroménagers, Ernest ajoute donc les téléviseurs sur son plancher.
Vers 1953, le magasin de Beaubien va tellement bien qu’Ernest embauche ses deux plus vieux fils, René et André, pour lui donner un coup de main.
Ernest Corbeil décède. Il lègue le magasin sur Beaubien à son fils Raymond. Les téléviseurs disparaissent du plancher et la succursale démménage sur la rue Bélanger.
En raison de la compétition féroce que se livrent René et Raymond, la boutique sur la rue Bélanger finit par fermer.
René et André Corbeil souhaitent posséder leur propre magasin. Leur père les endossent afin qu’ils ouvrent un deuxième Corbeil Électrique sur la rue Saint-Hubert.
Pour compléter leur offre, ils créent une alliance avec un magasin de meubles un peu plus haut sur la rue Saint-Hubert.
René Corbeil délaisse ses magasins pour s’occuper davantage de ses 23 chevaux de course à sa ferme d’Oka. C’est son fils Michel, qui veille de plus en plus aux intérêts de l’entreprise familiale.
Jean Corbeil, le frère de René, qui travaille au magasin de St-Hubert depuis 1960, voit également à la bonne marche du magasin. Il contribue au succès de Corbeil durant 48 ans.
Les micro-ondes font leur entrée sur le marché. Lorsqu’ils les voient pour la première fois dans les magasins, les personnes âgées regardent ces nouveaux appareils comme si c’était des télés. Les Corbeil sont les premiers et sans doute les meilleurs vendeurs de micro-ondes au Québec. Ils ouvrent même une cuisine école au deuxième étage de leur magasin de la rue Saint-Hubert pour expliquer aux gens comment se servir d’un micro-ondes. C’est même la légendaire Jeanne Benoît qui donne les cours du soir qui deviennent très populaires.
Les laveuses à chargement frontal arrivent au Québec. Les Européens réussissent à convaincre l’équipe de Corbeil qu’elles nettoient mieux, tests à l’appui. Ce type d’appareil finit par gagner en popularité.
Les électroménagers en acier inoxydable font aussi leur entrée, tout comme les panneaux noirs amovibles qu’on pouvait fixer et enlever sur les électroménagers. Ces panneaux noirs ne font pas long feu.
Ouverture du deuxième magasin Corbeil à Laval, Autoroute 440, en présence de personnalités connues, dont le légendaire hockeyeur Jean Béliveau.
Pour compléter son offre, Corbeil créé une autre alliance avec un magasin de meubles, cette fois à Laval. Il suffit de traverser un couloir pour y accéder.
René Corbeil possède maintenant trois magasins qui génèrent des ventes de 40 millions et emploient une soixantaine de personnes, surtout des vendeurs. La force de Corbeil reste la même : acheter en grosses quantités pour vendre au meilleur prix possible.
Corbeil prend de l’expansion en ouvrant un troisième magasin sur le Chemin Chambly à Longueuil.
Michel Corbeil décède très jeune, à l’âge de 40 ans. Il devait prendre la relève de son père. René Corbeil n’a pas la santé pour continuer, il vend son entreprise.
Cantrex veut faire en sorte que Corbeil soit reconnu comme étant le seul spécialiste de l’électroménager. L'entreprise met un terme aux alliances avec les deux magasins de meubles. Corbeil Électrique devient alors Corbeil Électroménagers. Les magasins renouvellent leur décor. Les ouvertures de magasin se multiplient. Michel Sirois devient le premier franchisé de Corbeil Électroménagers à Longueuil.
14 novembre, René Corbeil décède à l’âge de 70 ans.
Corbeil obtient le titre de recrue de l’année dans le cadre des prix de reconnaissance ENERGY STAR de l’Office de l’efficacité énergétique de Ressources naturelles Canada.
À la fin avril, General Electric Capital vend Cantrex à Sears Canada.
Sears Canada vend le Groupe Cantrex, mais conserve Corbeil
Selon une enquête de « Protégez-vous », les conseillers de Corbeil sont très appréciés. Ils n’essaient pas de vendre à tout prix.
D’après une enquête de « Protégez-vous », Corbeil fait partie des entreprises offrant le meilleur service à la clientèle.
Corbeil redevient 100 % québécoise. Pour se rapprocher des consommateurs et faire en sorte que le Québec regagne l’un de ses fleurons, Groupe Amiel fait l’acquisition de Corbeil Électroménagers en 2017. Avant cette transaction, l’entreprise était passée des mains de la famille Corbeil à celles de Cantrex, puis de Sears Canada.
Groupe Amiel s’engage à soutenir la croissance de la bannière Corbeil, notamment par l’entremise de son réseau de franchisés.
Voilà une année des plus excitantes pour Corbeil qui célèbre ses 70 ans. Cette année charnière est aussi l’occasion de dépoussiérer la marque afin de recréer une complicité avec les consommateurs. Pour ce faire, la campagne « Mille mercis » est lancée pour témoigner notre gratitude envers notre ancien porte-parole Yves Corbeil, nos franchisés, nos fidèles employés et, notre chère clientèle.
Corbeil fait prendre un 180 degrés à son image de marque
Alors que l’ensemble du marché communique majoritairement des promotions et des prix, Corbeil privilégie une nouvelle stratégie publicitaire afin de ne pas mettre l’emphase sur le discours « prix ».
Corbeil tend à se positionner comme un acteur qui voit aux moindres préoccupations de sa clientèle, en privilégiant avant tout sur l’humain et ses valeurs. L’entreprise ne cherche plus à être perçue comme un détaillant, mais comme un allié engagé envers la satisfaction de sa clientèle, envers les collectivités et l’environnement.